mardi 25 janvier 2011

Institutions au lectorat



Ce mardi 25 janvier 2011, nous avons célébré l'institution au lectorat de 3 séminaristes de 2ème année. Après le rite d'entrée au Grand Séminaire et l'accueil ainsi manifesté dans le corps des séminaristes, le lectorat est la première étape liturgique qui marque dans notre maison le chemin vers l'ordination de prêtre.


Lorsque le moment est venu, après un temps de familiarisation avec la lecture des Ecritures, par la découverte progressive de l'ensemble de la Bible, l'étude patiente des textes, la lectio divina, l'évêque appelle le séminariste à vivre cette fréquentation de la Parole de Dieu comme un service que lui confie l'Eglise. Au cours de la liturgie de cette étape, l'Eglise demande à celui qui est institué de prendre l'engagement à aimer la Parole de Dieu, la lire, l'écouter, l'étudier, la comprendre, la vivre, la partager... Elle lui demande de s'y engager dans sa relation personnelle à Dieu, mais aussi dans la célébration communautaire de la prière.



C'est Mgr Bogner, vicaire général de notre archevêque, qui est venu présider dans notre chapelle la liturgie d'institution. Après leur présentation par le Supérieur, à tour de rôle, les trois candidats à l'insitution ont été appelés. Ils ont répondu « Me voici ! » comme l'ont fait Abraham ou Samuel, serviteurs du Seigneur. Ensuite, chacun s'est avancé et a reçu entre ses mains le livre de la Parole de Dieu avec ces mots qui accompagnaient le rite : « Recevez le livre de la Sainte Écriture et transmettez fidèlement la parole de Dieu, qu’elle s’enracine et fructifie dans le coeur des hommes ».

Le "lecteur" est choisi par l'Eglise pour l’annonce de la Parole de Dieu, annonce qui peut s’accomplir de bien des manières : depuis le simple dialogue jusqu’à la recherche en commun des exigences de l’Évangile, depuis la catéchèse qui veut éclairer et nourrir la foi jusqu’à l’initiation aux sacrements auxquels se préparent les adultes et les enfants, depuis l’annonce de Jésus Christ à ceux qui ne le connaissent pas jusqu’à la proclamation de la Parole dans l’assemblée liturgique.


Les trois séminaristes institués ont vécu cette étape liturgique entourés de leurs familles et amis et de toute la communauté du séminaire. L'événement s'est prolongé dans la fraternité conviviale d'un bon repas.











Les trois nouveaux institués au lectorat (de droite à gauche sur la photo ci-dessous) : Sébastien Laouer, Jean-François Ritsch-Fisch et Charles Guthlin.


lundi 24 janvier 2011

Restauration des tableaux de la chapelle

Depuis l’automne 2008, le Grand Séminaire a entrepris  une campagne de restauration des peintures qui se trouvent dans sa chapelle.

En la fête de saint François de Sales (24 janvier) nous avons remis en place, à côté de l’orgue, la toile de Peter EHRLER représentant le saint. Ce tableau a été peint en 1779 (la signature apposée au bas de la toile l’atteste), c'est-à-dire immédiatement après la construction du bâtiment.

Le saint évêque de Genève est représenté tenant un livre ouvert de sa main gauche et une plume de sa main droite. La page du livre offerte à nos yeux indique qu’il est en train d’écrire à sa « chère Philotée ». Il s’agit de Jeanne Françoise Fremyot, devenue madame de Chantal par son mariage avec un gentilhomme officier de l’armée royale, plus connue de nos jours comme Sainte Jeanne de Chantal. La rencontre entre ces deux êtres d’exception marque de manière particulière le début du 17e siècle. L’influence qu’ils auront l’un sur l’autre ne cesse d’éclore et de s’épanouir au fil d’une correspondance dont il ne reste que les écrits de S François de Sales. 

« Non, Philotée, la vie spirituelle ne gâte rien quand elle est authentique. Au contraire, elle mène tout à sa perfection. Si elle devait empêcher quelqu’un d’honorer les justes devoirs de son état, c’est, sans aucun doute, qu’elle serait fausse. » (Introduction à la vie dévote, n° 20)

En 2010 nous avons fêté le quatrième centenaire de la fondation de l’Ordre de la Visitation, leur œuvre commune.

Si vous voulez soutenir le Grand Séminaire dans son œuvre de restauration, vous pouvez adresser votre don à : (un reçu fiscal vous sera délivré) 
Monsieur le Supérieur du Grand Séminaire - 2, rue des frères 67081 Strasbourg

Pour de plus amples détails sur Johannes Peter EHRLER, on pourra se reporter à la notice de Benoît Jordan disponible sur le site de l’association pour la conservation du patrimoine religieux en Alsace :  http://www.patrimoine-religieux-alsace.eu/wp-content/uploads/2010/08/Peter-Ehrler4.pdf

vendredi 21 janvier 2011

Le chant liturgique et les arrangements floraux : tout un art !

La beauté du chant liturgique et des arrangements floraux sont là pour rendre nos célébrations plus vivantes et agréables pour l’écoute et à la vue, et pour que l’on se sente pleinement accueillis dans la maison de Dieu.

Le chant est un facteur essentiel, une des expressions de notre bouche pour proclamer la parole de Dieu. C’est un art mis au service de la liturgie pour la rendre vivante et joyeuse, pleine d’espérance. Le chant liturgique conduit au chemin de Dieu par l’émotion. Un air qui plaît et des paroles de vie sont la recette élémentaire d’un cantique priant et il donne envie d’aimer celui pour lequel on chante. C’est par la louange chantée que nous reconnaissons aussi que Dieu s’est fait homme et qu’il a habité parmi nous.  Saint Augustin disait : « Chanter c’est deux fois prier ». En effet, car la Parole que nous écoutons est souvent reprise dans les chants pour que nous l’entendions différemment et que surtout nous l’aimions.


« Fleurir en liturgie » c’est honorer d’abord la maison de Dieu. Chaque église, se pare de fleurs pour accueillir les fidèles, louer Dieu et offrir un reflet de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu se reflète par la couleur des fleurs choisies en fonction des couleurs liturgiques, des fêtes, des saisons. « Fleurir en liturgie » est un ministère au service de la liturgie qui passe par la beauté et la noble simplicité des compositions florales réalisées. Il s’agit de rendre grâce à Dieu avec la création que Lui-même nous offre et, à travers elle, Lui laisser la parole. En chaque Eucharistie nous célébrons, en effet, le mystère pascal, en un temps liturgique donné et avec une Parole différente. « Fleurir en liturgie » c’est encore faire passer la joie que nous avons à élaborer des arrangements floraux pour que les fidèles soient encore plus portés dans leur démarche de prière et de foi.

Ces deux formes d’expression de la liturgie qui servent et accueillent le fidèle dans la maison du Seigneur sont des formes artistiques qui s’apprennent, se travaillent et surtout se vivent régulièrement. L’expression d’une prière intérieure qui devient prière qui aide l’autre à entrer à son tour dans la prière. Jésus vient alors lui-même s’installer humblement et sans bruit mais avec amour, confiance et fidélité.

Le Séminaire permet de s’épanouir à ces deux réalités liturgiques et de développer un sens de la communication de la prière vers les frères et sœurs. Mélodies et création sont deux chemins vers une spiritualité joyeuse et vivante. Les mêmes termes si nous nous y arrêtons un peu, sont repris dans les deux domaines. On parle d’une composition, d’un arrangement... Le chant et les fleurs sont nommés par les mêmes expressions. Enfin, comment ne pas souligner qu’il s’agit aussi de deux clés pour entrer dans la joie du ressuscité. C’est en l'accueillant par la musique, le chant et les fleurs, que l’œuvre de Dieu peut se réaliser en nous et en nos frères. Voilà à quoi nous sommes attentifs dans ces tâches à accomplir.

Quand Jésus a guéri l’aveugle et fait entendre le sourd, c’était pour les ouvrir à la prière et à l’amour de Dieu. Ainsi, par le chant et les fleurs, écoutons et regardons les merveilles de Dieu.


Sébastien, séminariste de 2ème année,
responsable du chant liturgique et des arrangements floraux

mercredi 12 janvier 2011

Mise en voix ! Le cours hebdomadaire de chant...




Il est dans notre maison un vieux rituel qui existe depuis toujours : le cours de chant ! 

Nous nous retrouvons en effet tous les lundi soirs cette année pour exercer nos voix, apprendre des chants, que ce soit pour la Liturgie (messes, offices de vêpres ou laudes), pour les temps de fête (Pâques, Noël...), les évènements particuliers (institutions, ordinations...). L'heure de chant du lundi est un rendez-vous hebdomadaire incontournable !


Nous avons la chance d'être dirigés depuis cette année par Cyprien Sadek, le chef de choeur de la maîtrise de la cathédrale. Homme talentueux, et parfois surprenant dans ses exercices de voix qu'il nous propose... Ce qui est certain c'est qu'il faut du courage et de la patience pour accorder entre eux l'ensemble des séminaristes ! Mais au fil du temps, nous arrivons tout doucement à chanter de belles petites polyphonies avec nos basses et nos ténors...

Bien sûr une grande partie de nos chants relèvent du chant des offices, avec notamment la psalmodie, parfois le grégorien, mais aussi des chants contemporains, ou des classiques de nos paroisses alsaciennes... mais cela n'est rien pour Cyprien qui est spécialiste en musique médiévale, notamment dans l'ensemble Gilles Binchois, qui dirige le choeur de la maîtrise de la cathédrale, ainsi que le choeur Altitude (national), et qui a aussi dirigé durant 9 années les petits chanteurs limousins. Il est certain qu'avec des séminaristes désormais, cela doit changer des enfants, quoique...









lundi 10 janvier 2011

Le rendez-vous sportif au Grand Séminaire de Strasbourg

Les séminaristes, au cours de leur formation, doivent être attentifs « à l’importance d’une bonne hygiène de vie ». Cette demande est d'ailleurs dictée par les évêques de France dans l’ouvrage consacré à la Formation des futurs prêtres datant de 1998. Le sport n’est-il pas une réponse à cette exigence ?

A Strasbourg comme dans bien d’autres séminaires, le sport est une activité proposée dans le programme des séminaristes. Nous nous retrouvons le mercredi soir à 20h30 avec les étudiants qui logent avec nous au Grand Séminaire. 

Et, comme le dit si bien l’adage, après l’effort le réconfort. Après le sport, nous continuons notre soirée autour de gâteaux et de jus de fruits, et cela nous permets aussi de découvrir des spécialités gastronomiques de différentes régions de France (d’où sont originaires les étudiants), comme la Touraine, et même des spécialités de la Réunion ! Temps important, et ceci répond un peu à l’exigence de notre formation de séminariste à savoir le volet humain. L’amitié et la découverte mutuelle avec des jeunes qui peuvent parfois se poser la question d’une vocation sacerdotale ou religieuse.

Concernant l’aspect sportif, nous nous entraînons surtout au football puisque chaque année un tournoi inter séminaires a lieu. En 2010, nous avons été une dizaine de séminaristes de notre diocèse à participer à ce tournoi qui a eu lieu à Bordeaux. Et en 2011, nous avons rendez-vous à Orléans !

Xavier, séminariste en 3ème année, responsable du sport